Parce que le progrès fait rage

Parce que le progrès fait rage
"On vit une époque formidable, le progrès fait rage"

lundi 22 août 2011

carte postale

C'est l'été. Le mois d'août.
Pendant que la centrale de Fukushima fukushime à mort, entendez par là que la situation empire de jour en jour dans l'impuissance totale  et le silence absolu.

Pendant que l'économie planétaire est en train de péter les plombs sous le règne des agences de notation arbitrant avec complaisance les ravages d'une économie folle.

Pendant que nous percevons à grand peine  les  cris dans les salles de torture en Syrie dans l'indifférence générale.
Pendant que l'aide parcimonieuse aux peuples affamés dans la Corne de l'Afrique ne parvient même pas jusqu'aux squelettes ambulants qui hantent les camps de réfugiés.

Bref, pendant que notre bonne vieille planète court à sa perte, il n'empêche que ce qui est vraiment important à ce jour, ce sont les vacances, la plage, les tongs et la toute la panoplie de la beaufitude. Vite, c'est bientôt la fin  et ça sent déjà la rentrée !

Allez ! Tous à la plage !
Ben non.

Ici, il pleut des cordes. Temps de Toussaint... Pas loin un peu vers le sud, c'est la canicule.

Tripoli est en train de se libérer de Kadhafi.

Aux USA, Barack Obama est parti pour des vacances huppées, lâché par ceux-là même qui espéraient des miracles... Souvenez-vous c'était le 20 janvier 2009. Dans le monde entier, des gens en liesse s'imaginaient que désormais tout serait différent.

"yes we can !" il disait, l'inconscient !
"yes we can !" répétait l'inconscient collectif .

 Juste un slogan et ce fichu rêve américain qui ne veut  rien dire mais que l'on nous ressert la main sur le coeur devant les "stars and stripes", reprenait du service pour l'occasion derrière un homme qui incarnait la revanche de la communauté noire.
Il faut savoir se débarrasser des rêves. 
En politique, ça n'aide pas vraiment . Quant aux miracles... !
On ne change pas la face du monde avec un slogan et le charisme d'un homme érigé en messie. "On" le savait déjà mais "on" ne voulait pas le voir.

Comme il était inconvenant  à l'époque, face à cette joie aussi naïve que partagée de dire que, non, rien n'allait vraiment changer aux USA ou ailleurs, avec ou sans Obama.

Aujourd'hui, le rêve incarné est au plus mal.
Les USA se réveillent avec la gueule de bois et la cote de popularité du président est en chute libre.
Lâché par ses supporters d'il y a trois ans, sommé de faire des concessions aux Républicains devant la débâcle économique, Obama morfle sévère.
Les hystériques des tea-parties se rengorgent et l'obscurantisme revanchard reprend du poil de la bête "Travail, Famille, Patrie" ou bien Kinder, Küche, Kirche... Faites chauffer le goudron, on a déjà les plumes, s'époumonent les trois K !

En France, on n'est pas en reste.
Puisque crise économique il y a, austérité il y aura.

Les nantis en appellent aux pauvres pour qu'ils se privent encore plus. Z'ont l'habitude, eux, c'est comme une seconde nature d'être frustrés. Les riches, non, c'est leur vrai nature d'être riches... Vous percevez la différence ?

Ils appellent ça "la règle d'or "ou encore "l'union sacrée".

La gôche se défend et vitupère avant son université d'été qui verra les p'tit cadres bronzés avec leur p'tits cashmere pastels négligemment noués sur les épaules nous dire combien ils sont proches des plus démunis d'entre nous, et combien le gouvernement, il est injuste.

Pendant ce temps-là, à New-York, un homme rentre tout juste d'une petite virée sur la Côte Ouest, étape vitale pour entretenir son hâle et sa forme physique... Il est blanc, riche et Français. il est accusé de viol sur une femme noire, pauvre et Guinéenne... mais tout ça devrait s'arranger bientôt !

Ouf ! Un miracle... Enfin !


Les dessous chics et chocs de Pandora :
La presse est unanime.
Condition des femmes : il y aura un "après DSK"


En voici la preuve à travers une plaisante anecdote estivale...

merci à Reiser !

Allez, Boujou
Pandora


samedi 13 août 2011

Les compteurs à zéro !

Bonjour ! 
Pourquoi une si longue absence ?
Parce qu'il faut parfois savoir  s'effacer, disparaître, s'éloigner du bruit, prendre de la distance.
Remettre les compteurs à zéro comme dirait un ami  proche.
Pour pouvoir mieux revenir
Différente, et pourtant la même .


Allez, vous qui avez aimé Pandora dans une autre vie, soyez heureux !
Pandora : le retour !
Et puis, une petite mise en bouche pour commencer et selon l'expression : "toute analogie possible avec la situation politique actuelle ne serait que pure coïncidence !


L'Europe du Capital et des trusts - Jean Gabin par lecanardrepublicain

Prestation de Jean Gabin dans le film d'Henri Verneuil"Le Président" 1961.
Allez, boujou
Pandora